"Mobilisation à Mériel (95), exigeons le respect de la loi et des décisions préfectorales. Contre la décharge à ciel ouvert le long de la RN 184 (Gravats divers et pilonnage quotidien)."

, par  Sylvain De Smet , popularité : 15%

Les Mériellois mobilisés !

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Rendez-vous était donné devant le terrain Samedi 5 octobre 2013

Le But : exiger le respect de la loi et des décisions préfectorales.

Le site est occupé illégalement par un entrepreneur qui y stocke des tonnes de matériaux de différentes natures et y réalise du concassage. Ce site est devenu une décharge à ciel ouvert, une catastrophe écologique au milieu d’un environnement pourtant protégé par différents classements, et ce au mépris total des textes régissant le traitement des déchets.

Les déchets présents ici sont principalement inertes. La réglementation précise que l’installation d’une exploitation de stockage de déchets inertes doit être soumise à autorisation administrative au titre de l’article L 541-30-1 du code de l’environnement. Les déchets sont soumis aux dispositions générales concernant l’interdiction de dépôt sauvage (articles L 541-46 et L 541-47 du code de l’environnement).

En tant que conseiller municipal, Eric Jeanrenaud a alerté le maire de Mériel à plusieurs reprises sur cette catastrophe, en lui demandant d’intervenir. Il a été reçu à sa demande par le maire de Villiers Adam en juin dernier, qui l’a informé des démarches réalisées par ses soins ainsi que celle du préfet. Ce dernier a reconnu que l’occupation du terrain est illégale et a fait dresser un procès verbal.

Malheureusement, force est de constater qu’aujourd’hui pour des raisons inconnues, l’entrepreneur occupe toujours le terrain en poursuivant son exploitation de manière illégale et sans être inquiété à priori. La pollution du site se poursuit également et la forêt pourtant protégée disparait petit à petit sous des tonnes de gravats.

Il y a une Réserve Naturelle Régionale à Mériel, le Marais de Stors, site, qui peut être impacté par les ruissellements venants de ce terrain. On ne peut pas "sanctuariser" d’un coté et de l’autre, "flinguer" ce qu’il y a autour.

Voici d’ailleurs ce qu’a répondu le Préfet du Val-d’Oise à l’association des Amis de la Terre ;


JT 07102013 par vonews95

Article du "Parisien", lundi 7 octobre 2013