Résilience de la communication ? Ou : « les Écolos parlent à…. »

, par  Sylvain De Smet , popularité : 12%

On parle à qui au fait ?

Dans nos communiqués, nos tracts, nos motions, nous, écolos, employons des tonnes d’expressions incompréhensibles pour la plupart de ceux et celles à qui nous nous adressons. Nous leur demandons de nous soutenir, de participer à des débats, de nous rejoindre, de voter pour nos candidat/es, mais sommes-nous certain/es de bien nous faire comprendre ?

Plongé/es dans nos « spécialités », dans notre vision collective, dans notre soif d’innovations, nous oublions sans doute que pris par le quotidien, ceux et celles à qui nous nous adressons ne sont pas au fait de toutes nos expressions.

Rassembler ? Certes, mais il faut être compris ! Si nous désirons vraiment être au cœur d’une majorité pour intervenir sur les politiques publiques ne devrions-nous pas commencer par éviter les acronymes et des expressions que tous et toutes ne maitrisent pas ?

En voici un florilège, mais chacun/e aura sans doute en tête un exemple à rajouter à cette liste :

Empowerment, perturbateurs endocriniens, Alternatiba, habitat vernaculaire, vu par le prisme du risque d’inondation, résilience des territoires, TAFTA, EELV, Plan Climat Territorial Intégré, espace de Co-Working, fragmentation écopaysagère, phytorémédiation, réserves halieutiques, développement soutenable, TTIP, travailler de façon proactive, JDE, taxe Tobin…

Imaginons cette phrase : Rdv au village Alternatiba, pour la COP 21, nous parlerons de la résilience des territoires ! Surement un vrai succès au porte à porte...

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